Voici le programme des ateliers pour la nouvelle saison 2016/2017 :

Mercredi 19 octobre 2016, 20h00
auditorium de la médiathèque de La Jarrie, à Olonne-sur-mer

Valse avec Bachir, Ari Folman

Le cinéma d’animation à l’épreuve du réel. Grâce aux jouets optiques et au praxinoscope d’Emile Reynaud, le cinéma d’animation est né AVANT le cinématographe.
Les hommes ont toujours souhaité voir « des images qui bougent ».
C’est l’origine de nombreux mythes, tel celui du Golem ou de Pinocchio, où l’on parvient à insuffler de l’âme (anima, en latin, d’où animation) à des objets inanimés.

Le cinéma d’animation a souvent été pensé pour les enfants, c’est en général par lui que les jeunes accèdent au cinéma. Mais, depuis quelques temps déjà, le cinéma d’animation s’adresse aussi aux adultes, en tentant d’apporter, avec ses techniques, sa propre représentation du réel, bien différente de celle du cinéma « normal »…

Mercredi 25 janvier 2017, 20h00
auditorium de la médiathèque de La Jarrie, à Olonne-sur-mer

Marcello Mastroianni et Federico Fellini dans Intervista (1987)

Federico Fellini, le magicien italien. Auteur de vingt-et-un longs métrages de 1950 à 1990, Federico Fellini a marqué le cinéma mondial par des films grandioses, à l’imagination débridée. Le regard de Fellini sur le monde est féroce et tendre à la fois, mais il use de tous les artifices du cinéma pour transcender la réalité.

Grand amateur de bandes dessinées et de magie, Fellini chercha à porter à l’écran les aventures de MANDRAKE, mais sans succès. Marcello Mastroianni devait interpréter le personnage du magicien en cape et haut-de-forme. Ce projet n’aboutira jamais, mais Mastroianni porte ce costume — en guise d’hommage — dans le film Intervista…

Mercredi 29 mars 2017, 20h00

auditorium de la médiathèque de La Jarrie, à Olonne-sur-mer

Claude Jade et Jean-Pierre Léaud, dans Domicile Conjugual (1970)

Truffaut, l’homme qui aimait les femmes et les livres. L’œuvre maîtresse de François Truffaut, la « saga Antoine Doinel », révèle un cinéaste de l’autobiographie, qui n’hésite pas à utiliser, même de façon déguisée, des motifs de sa propre vie comme matière de ses films. On sait que Jean-Pierre Léaud (alias Antoine Doinel), qui débuta à 14 ans dans Les 400 coups, deviendra vite l’alter ego du cinéaste. Or, on voit souvent Doinel avec un livre en main, dans les films de Truffaut. Mais c’est dans Fahrenheit 451 (1966) et L’Homme qui aimait les femmes (1977) que l’amour de Truffaut pour les livres constitue le corps même du projet cinématographique.

Mercredi 17 mai 2017, 20h00
auditorium de la médiathèque de La Jarrie, à Olonne-sur-mer

Photo & Cinéma : Agnès Varda, Chris Marker, Michelangelo Antonioni, Raymond Depardon, John Waters…