génocide arménien résumé court

Les derniers regroupements de déportés le long du chemin de fer de Baghdad, à Ras-ul-Aïn (camps de Ras al-Aïn), à Intilli sont, eux aussi, exterminés en juillet 1916. Néanmoins, certains intellectuels, personnalités, militants des droits de l'Homme ou professeurs turcs s'inscrivent en faux contre la version historique établie par Ankara. Le rapport d'enquête rendu au patriarcat arménien de Constantinople fait état de 21 361 tués chrétiens, dont 18 839 Arméniens, 1 250 Grecs, L'armée de l'Empire ottoman est engagée principalement dans le, « D’après ce document, ce nombre fut de 924 158. Au total, 306 convois de déportés sont dénombrés entre avril et décembre 1915, avec un total de 1 040 782 personnes recensés comme faisant partie de ces convois[47]. Les armées kémalistes font signer un armistice à Ohadjanian mais les Arméniens ripostent une dernière fois et tentent vainement une contre-attaque. Le 15 septembre 1915, le ministre de l'intérieur Talaat Pacha envoie un télégramme à la direction du parti Jeunes-Turcs à Alep : « Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Autre prélude au génocide des Arméniens, les massacres de Cilicie (ou d'Adana) débutent le mercredi de Pâques du 14 avril 1909 et se prolongent jusqu'au 27 avril 1909. Les survivants sont enfermés dans des camps de concentration comme celui de Deir ez-Zor en Syrie. Le traité complétait les faits de guerre par un transfert de populations jusqu'alors inouï, celui de Grecs musulmans (356 000) et d'Ottomans anatoliens de confession orthodoxe (290 000, avec ceux déjà expulsés comptant environ un million et demi de personnes). L'examen de ces archives a permis aux historiens d'affiner la connaissance sur les responsabilités. L'historien Ara Sarafian estime qu'entre cent et deux cent mille arméniens survivent cachés en 1923 pour former aujourd'hui une communauté dont les estimations varient de 1 à 3 millions de personnes ayant un degré plus ou moins élevé de parenté avec un survivant des massacres[104],[105]. C'est le cas de Rudolf Höss qui a commandé le camp d'Auschwitz ou encore de Konstantin von Neurath qui servait dans la 4e armée ottomane et devient en 1932 Obergruppenführer dans la Waffen-SS[72],[73]. », « La Turquie et l'Arménie, ainsi que les hautes parties contractantes, conviennent de soumettre à l'arbitrage du président des États-Unis d'Amérique, la détermination de la frontière entre la Turquie et l'Arménie, dans les vilayets d'Erzeroum, Trébizonde, Van et Bitlis, et d'accepter sa décision, ainsi que toutes les dispositions qu'il pourra prescrire relativement à l'accès de tout territoire ottoman adjacent. Génocide arménien et conceptualisation du crime contre l'humanité De l'intervention pour cause d'humanité à l'intervention pour violation des lois de l'humanité Sévane Garibian Dans Revue d’Histoire de la Shoah 2003/1-2 (N° 177-178), pages 274 à 294 format_quote Citer ou exporter Ajouter à une liste Suivre cette revue Article Résumé Plan … Ils sont suivis les 23 et 24 mai des forces russes venues de Russie[65]. Le site organise justement l’ensemble des témoignages en rapport avec les anciennes provinces ottomanes, dont est originaire chaque survivant. Mémorial aux martyrs arméniens à Avignon. International Journal of Middle East Studies, The ANNALS of the American Academy of Political and Social Science. La Russie en réponse aux préparatifs militaires anglais, prépare un corps de débarquement en Crimée et arme sa flotte de la mer Noire, ce qui fait cesser les massacres en Arménie à la fin octobre 1896[22]. Avec ce traité, celui de Sèvres devient de fait caduc. Cathédrale apostolique arménienne des Saints Traducteurs de Marseille, « «Dire aujourd’hui que ce qui s’est passé en 1915 est un génocide, c’est dire implicitement que la République s’est construite sur le plus grave des crimes contre l’humanité, que les auteurs de cette République turque sont génocidaires, donc que ses fondements sont viciés», analyse Robert Aydabirian. Le ministre arménien des Affaires étrangères Vardan Oskanian avait répondu en voyant dans la proposition de création de commission de la Turquie une volonté de « réécrire son histoire de manière éhontée et de vouloir la propager dans les autres pays »[169]. Ces notes sont conservées dans les archives des pays destinataires, en particulier la France, l'Angleterre, l'Italie, l'Allemagne, les États-Unis et dans les archives apostoliques du Vatican. Dans la nuit du 24 au 25 avril 1915, 235 à 270 intellectuels arméniens sont alors arrêtés, en particulier des ecclésiastiques, des médecins, des éditeurs, des journalistes, des avocats, des enseignants, des artistes et des hommes politiques dont des députés au parlement ottoman[41],[42]. ». Le 15 décembre 2008, quatre intellectuels, Cengiz Aktar, Ali Bayramoglu, Ahmet İnsel et Baskın Oran, lancent la pétition özür diliyorum (« Nous leur demandons pardon »)[182]. Cette position était considérée comme résultant d'une forme de realpolitik, l'Allemagne ayant d'énormes intérêts stratégiques et économiques en Turquie et se contentant de défendre une position de « non-ingérence ». Puis le 30 mai, le gouvernement jeune-turc ordonne la déportation des Arméniens vivant près de la zone des combats, mais aussi dans les régions qui en sont éloignées. En avril 1915, des déserteurs arméniens se réfugient à Van, et y organisent la résistance aux Turcs. En plus de la saisie du patrimoine immobilier des Arméniens (dont l'emblématique palais de Çankaya, résidence présidentielle turque jusqu'en 2014, spoliée à la famille de Kasapyan lors du génocide[92]), les comptes bancaires et les polices d'assurance sont saisis. Le génocide a eu lieu de janvier 1915 à avril 1915.Il a eu lieu dans l’empire ottoman. Ils doivent partir avec le moins de bagages possibles. Il ne faut tenir compte ni de l'âge ni du sexe. Ces mouvements conduisent aux traités de San Stefano et de Berlin en 1878 à la suite de la guerre russo-turque de 1877-1878, qui entérinent l'indépendance des Balkans ainsi que le démembrement de l'Empire ottoman dans sa partie européenne et dans lesquels « la Sublime Porte s'engage à réaliser, sans plus de retard, les améliorations et les réformes qu'exigent les besoins locaux dans les provinces habitées par les Arméniens et à garantir leur sécurité contre les Circassiens et les Kurdes. Il dut y avoir des refus d'appliquer les ordres, puisque, le 15 septembre 1915, le ministre de l'Intérieur Talaat Pacha envoie un télégramme à la direction du parti Jeunes-Turcs à Alep : « Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie... Il ne faut tenir compte ni de l'âge ni du sexe. Le bilan de ce massacre est estimé à environ deux cent mille morts, cent mille réfugiés, cinquante mille orphelins, quarante mille convertis de force, deux mille cinq cents villages dévastés, cinq cent soixante-huit églises détruites ou transformées en mosquées. L'armée ottomane souhaite écraser l'Arménie et s'emparer de la Transcaucasie pour relier les États turcs entre eux[112]. Mais des procès récents faits à des personnes s'exprimant au sujet du génocide des Arméniens (notamment Orhan Pamuk, cf. Ceux qui s’opposeront à cet ordre ne pourront plus faire partie de l’administration. Un rapport récent estime que les dommages financiers en dollars courants varient de 41 500 000 000 $ à 87 120 217 000 $ sur la période 1915-1919, et de 49 800 000 000 $ à 104 544 260 400 $ sur la période 1915-1923[95]. Enver Pacha accuse de trahison les Arméniens vivant dans la région. Les survivants, deux ou trois personnes, parmi lesquelles était M. Serop Kharlakian, nous rejoignirent le même jour et ce dernier me raconta ces particularités navrantes. Le 25 avril, les assaillants débarquent des troupes dans la presqu'île de Gallipoli, fortement défendue par les Turcs. ». En 1909, les massacres de Cilicie, dans lesquels sont impliqués des Jeunes-Turcs, vont semer encore plus le doute au sujet des intentions des Jeunes-Turcs envers les Arméniens. Il s'agit de celle de Grégoire de Tatev[151]. De même, de plus en plus d'Arméniens islamisés se révèlent et revendiquent pleinement leur origine, comme l'avocate et femme de lettres turque Fethiye Çetin, qui a appris à l'âge de 24 ans que sa grand-mère était d'origine arménienne, rescapée du génocide, et révèle son histoire dans un roman autobiographique paru en 2004, Le Livre de ma grand-mère. En y ajoutant les Arméniens déportés depuis ces lieux manquants, Akçam a pu affirmer que plus d’un million d’Arméniens ont été déportés. Plusieurs historiens et spécialistes de la Shoah, dont Elie Wiesel et Yehuda Bauer, ont fait connaître publiquement leur position le 9 juin 2000 dans le New York Times, pour déclarer « incontestable la réalité du génocide arménien et inciter les démocraties occidentales à le reconnaître officiellement »[125]. Les provinces et sous-préfectures de 13 lieux (Istanbul, Edirne, Aydin, Kastamonu, Syrie (en partie), Antalya, Biga, Eskisehir, Içel, Kütahya, Mentese, Catalca et Urfa), dont on sait que les populations arméniennes ont été soumises à la déportation, n’apparaissent effectivement pas dans la liste. En 1919, il y eut même un « Nuremberg » avec le « Procès des Unionistes » à Constantinople. Je vous prie d'exprimer toute ma satisfaction et ma reconnaissance au peuple arménien dont le parfait dévouement au gouvernement impérial ottoman est bien connu ». Il fut détruit en 1922[141]. Le génocide arménien est le massacre organisé des Arméniens vivants dans l'empire ottoman, entre avril 1915 et juillet 1916. Un avis de déportation est publié en vertu duquel toute la population (les personnes inaptes à la mobilisation générale) doit être évacuée vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie en convois de femmes, d'enfants et de personnes âgées qui quittent la ville à intervalles réguliers, à pied, avec peu ou pas de bagages, accompagnés de gendarmes à cheval[46]. Le Vatican était resté silencieux au moment de la Shoah face aux actions nazies, alors que dans le même temps, le pape multipliait les actions visant à sauver le plus de juifs possible. Après une bataille à Kars, la ville passe aux mains des Turcs le 30 octobre[117]. « Immédiatement après la mobilisation du 21 juillet 1914, le Comité central du parti Union et Progrès avait constitué un Techkilat-i Mahsoussé (nom turc de l'organisation spéciale) qui était entièrement différent dans ses buts et sa composition du Techkilat-i Mahsoussé déjà existant. C'est le premier président américain à le faire[218]. Le gouvernement allemand n'approuve guère l'initiative de son allié et refuse d'aider les Ottomans sur ce front[113]. First Armenian Genocide monument erected on public property in France. Une estimation du nombre de victimes est donnée par Talaat Pacha en personne dans son carnet personnel révélé en 2005, surnommé le « carnet noir ». Auparavant, la logique était différente : plus il y avait d'Arméniens, plus les autorités pouvaient exiger d'impôts selon le système du millet. Le gouvernement turc a déposé en 1916 cinq millions de livres or turques à la Reichsbank provenant en grande partie des comptes bancaires des Arméniens spoliés. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Les principaux responsables du génocide y sont condamnés à mort par contumace, ayant pris la fuite en 1918, juste après avoir détruit la plupart des documents compromettants. En juillet 1915, les habitants des villages de la région choisissent de désobéir et de résister à l'armée ottomane ; malgré un sous-effectif et un moral entamé, les Arméniens défendent le siège de la montagne durant cinquante-trois jours[64]. L'armée turque est dirigée par le général Kâzım Karabekir, l'armée arménienne par le général Tovmas Nazarbekian. Ils y seront discrètement massacrés par la gendarmerie turque aidée par les Kurdes. Selon l'historien Michael Hesemann, la contre-productivité des actions du Vatican au moment du génocide des Arméniens est la cause de l'attitude du pape Pie XII lors de la Seconde Guerre mondiale. Les jeunes turcs imposent une assimilation forcée aux différents peuples qui composent ce qui reste de l'Empire et on passe progressivement d'un système impérial, multi-national, multi-ethnique, pluriculturel à un système d'État-nation. Si très rapidement on a été au courant de ce génocide, la période de guerre l'a fait passer au second plan par les puissances mondiales. 3. Le 16 décembre 2005, le procès d'Orhan Pamuk s'ouvre à Istanbul pour ces propos considérés comme une « insulte à l'identité nationale turque » et passibles à ce titre de six mois à trois ans de prison[176] ; la justice turque abandonne néanmoins les poursuites le 23 janvier 2006[177].

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