Je-est-un-film #5 : La Reine des Pommes
Vendredi 4 mai 2012, 20h, cinéma Le Sully, Chantonnay
Tranche de Vie 2012 & La Reine des Pommes, Valérie Donzelli
Nous venons aujourd’hui à Chantonnay pour présenter trois films primés du concours « Tranche de Vie 2012 », ainsi qu’un film de Valérie Donzelli, La Reine des Pommes, car nous apprécions la posture autobiographique de son travail de cinéaste.
HORS-SERVICE
PRIX DU PUBLIC
Léa Milteau & Eloïse Rabaté
vidéo, couleur, 2012, 4 min 27
Une jeune fille est coincée dans les toilettes. Comment va-t-elle s’en sortir ?
LE TEMPS
PRIX SPÉCIAL DU JURY
Hélène Bourdier-Rolland
vidéo, couleur, 2012, 4 min 09
Le temps, On a le temps… On verra avec le temps… Dans l’temps… Prends ton temps… On n’a pas le temps… Quel est donc ce temps dont on parle ? Comment le mesure-t-on ?
AUJOURD’HUI
PRIX DU JURY
Maxime Martinot
Super 8 & vidéo, couleur, 2012, 5 min
Aujourd’hui : quand on se rend compte que l’on n’a aucune prise sur le monde.
Aujourd’hui : quand on sait que l’on peut aussi devenir parent.
LA REINE DES POMMES
Valérie DONZELLI
France, 2009, couleur, 1 h 24 min avec : Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël, Laure Marsac, Gilles Marchand, Dominik Moll, Serge Bozon...
Adèle se fait quitter par Mathieu. Dévastée, elle ne veut plus que mourir. Rachel, sa cousine, décide de l’aider et lui conseille de coucher avec d’autres hommes afin de tourner la page.
Valérie Donzelli est une cinéaste atypique et attachante, qui fait des films qui lui ressemblent : humbles, discrets, pleins de fantaisie et d’émotions. Elle nous avait surpris avec son court-métrage, Il fait beau dans la plus belle ville du monde (2008), et elle confirme ses bonnes dispositions pour la mise en scène avec La Reine des Pommes, son premier long-métrage. Une comédie sentimentale et existentielle au ton étrange, décalé, entre loufoquerie burlesque assumée et mélancolie, et rehaussé d’une pointe d’érotisme troublant. (d’après www.anglesdevue.com)
Elle s’est mise de nouveau elle-même en scène, avec son ex-compagnon Jérémie Elkaïm, dans La Guerre est déclarée (2011), autre expérience forte de cinéma autobiographique et gros succès public et critique.