Joseph Morder
Pendant le OFF 2014
Vendredi 14 novembre 2014, à 20h – Théâtre de la Licorne
ROMAMOR
Joseph Morder 1992, 1h32 Avec : Françoise Michaud (Sandra), Joseph Morder (Mark), Erich Gockel (Wilhelm), Valerio Villalba (Romano), Luca Mochi (L'invité)
Mark, cinéaste, envoie depuis Berlin une lettre filmée à Sandra, peintre qui vit à Paris. Dans ce film, Mark évoque sa rencontre avec Sandra. Derrière l’objectif d’une caméra, il montre son voyage à Berlin ; il raconte leur voyage à Rome, tous deux à la recherche de leurs origines juives. Sandra est de plus en plus gênée par le filmage obsédant de Mark : elle aimerait vivre leur histoire d’amour, leur exil, sans le regard de la caméra…
Dimanche 16 novembre 2014, à 10h30 – Théâtre de la Licorne
En introduction à la table-ronde JE FILME DONC JE SUIS ?
LETTRE FILMÉE DE JOSEPH MORDER À ALAIN CAVALIER
2005, 6 min
JOSEPH MORDER PAR ALAIN CAVALIER
2006, 8 min
« Principal adepte du Journal filmé en France, Joseph Morder se tient à la frontière des genres, entre documentaire, film expérimental et fiction. Son aventure débute à la fin des années 1960. Elle se poursuit encore, avec quelque huit cents films de tout métrage à son actif, la plupart tournés en super-8, son format favori. Il avoue être peu marqué par Jonas Mekas dont il découvre les films tardivement. Il se dit, en revanche, influencé par David Holzman’s Diary, de Jim McBride (1967), un faux journal joué par des acteurs, et par Heroes, de Frederick Becker (1974), dans lequel le réalisateur reprend des films amateurs, tournés au sein d’une famille américaine entre 1940 et 1970, auquel il donne une continuité dramatique par le commentaire. La filmographie de Morder constitue la tentative la plus aboutie pour composer un monumental autoportrait.
Né à Trinidad, Joseph Morder, d’origine juive polonaise, passe son enfance, entre 1952 et 1962, à Guayaquil (Équateur) où il se prend d’une passion dévorante pour le cinéma, et plus particulièrement le mélodrame. La difficulté de lire, enfant, les sous-titres l’oblige à accorder une attention particulière aux images. Les histoires familiales, avec sa mère comme figure de proue, se mêlent aux aventures extravagantes des stars de la mythologie hollywoodienne : Ava Gardner ou Rita Hayworth. La famille Morder s’établit à Paris en 1962. Le futur cinéaste reçoit, pour ses dix-huit ans, en 1967, une caméra super-8 muette. Il s’en sert, comme la plupart des amateurs, pour filmer des événements de son quotidien : des anniversaires, un voyage à Berlin, des scènes de la vie familiale.»
Raphaël Bassan, Encyclopedia Universalis
Pendant les Journées Cinéma & Autobiographie 2012
Samedi 7 avril 2012, 20 h • HOMMAGE À JOSEPH MORDER
en sa présence
Autobiographie pour Arte-TV
#1-Rita Trinidad #2-L’Arbre cinéma, #3-Le Petit cinéma en bois jaune #4-La crinoline de Sissi (25 minutes)
Maman, il y a eu un coup d’État en Équateur
Joseph Morder, 2010, 1 h 09 avec Françoise Michaud, Joseph Morder, Robbi Morder, Frédéric Boufféty
D’origine polonaise, né à Trinidad, Joseph Morder a vécu sa jeunesse sous les tropiques de l’Amérique du Sud avant de débarquer à Paris à l’âge de douze ans. Figure marginale du cinéma underground français, il construit depuis plus de trente ans une œuvre gigantesque qui se confond avec sa propre vie. Pour son dix-huitième anniversaire, il reçoit en cadeau une caméra Super-8, avec laquelle il réalise depuis 1967 son journal filmé, qu’il poursuit aujourd’hui en numérique.
Parallèlement, Joseph Morder a réalisé plusieurs longs métrages, souvent autobiographiques, comme Mémoires d’un juif tropical (1986), El Cantor (2005), J’aimerais partager le printemps avec quelqu’un (2007).
Premières Journées Cinéma & Autobiographie, 8-10 décembre 2010
D’origine polonaise, né à Trinidad, Joseph Morder a vécu sa jeunesse sous les tropiques de l’Amérique du Sud avant de débarquer à Paris à l’âge de douze ans. Figure marginale du cinéma underground français il construit depuis plus de trente ans une œuvre gigantesque qui se confond avec sa propre vie. Pour son dix-huitième anniversaire, il reçoit en cadeau une caméra Super-8. C’est dans ce format que depuis 1967 il réalise son journal filmé : cinquante heures d’une vie, la sienne, de la vie de ses proches, cinquante heures d’archives, de mémoire, de voyages…
Avrum et Cipojra
Réalisation : Joseph Morder Super 8 / Vidéo numérique, couleur - 1973 - 12 min avec : Avrum Fryszman, Cipojra Fryszman
Joseph Morder a filmé en Super 8 muet ses grands-parents : une journée d’un vieux couple de juifs d’origine polonaise dans le quartier parisien de Belleville…
Transporté(e)s
Réalisation : Joseph Morder Vidéo numérique, téléphone portable - 2009 - 43 min Scénario : Joseph Morder, Marie de Quatrebarbes / Montage : Kamel Bouknadel / Musique Maël Guesdon avec Marie de Quatrebarbes, Françoise Michaud, Rosette, Yvette Shalom-Fogel, Héla Morder-Fryszman, Robi Morder, Irène Paillard, Véronique Petit-Mitchell, Patrick Zoco, Violette Robin
Une méditation sur les rencontres, les voyages, les trains, avec toutes leurs connotations joyeuses ou terrifiantes.
Joseph Morder fait une nouvelle fois une incursion dans le passé de sa famille, faisant revivre par une jeune comédienne l’odyssée de sa mère, Héla, rescapée des camps de concentration.
à Eckart Stein