Je-est-un-film #2 : Mariage(s)

14 juin 2011 au Concorde La Roche sur Yon
Je-est-un-film #2 : Pierre & Dominique Laudijois et Léo Lagrafeuille

shapeimage_3Mariages à Chantonnay
17,5mm, 1930-31, noir et blanc, silencieux, 6 min

La Cinémathèque de Vendée présente un extrait de film retrouvé par hasard en débarrassant un presbytère. Pierre Brachet a confié les bobines de 17,5mm à Louis-Marie Barbarit, fondateur de La Cinémathèque de Vendée . Il s’agit d’un format amateur assez rare : le Pathé-Rural 17,5, conçu par Pathé vers 1930 pour concurrencer le 16mm lancé par Kodak, disparaîtra pendant l’Occupation en 1942, car les Allemands utilisèrent plutôt le 16mm pour leurs films de propagande.

shapeimage_2 shapeimage_4 shapeimage_5Il était trois fois
Pierre & Dominique Laudijois
Super 8, 1982-86, restauration numérique 2011, 26 min

A partir de 1955, trois générations de femmes de la même famille sont venues en vacances tous les étés aux Sables d’Olonne. Marguerite Cros est la grand-mère, Ginette Thuiller-Cros est la fille, Dominique Laudijois-Thuillier est la petite-fille. Ginette a divorcé de son mari René Thuillier en 1958. Ils s’étaient connus en 1941, alors qu’ils étaient tous deux résistants et communistes. René n’est jamais venu aux Sables d’Olonne. Ou presque…

« En 1982 et 1986, nous avions réalisé trois portraits successifs, selon la même structure, dans le cadre d’un travail collectif sur le thème de « L’Individu ». Aujourd’hui, ces trois films ont été restaurés et montés bout à bout. Ils dressent un portrait à trois voix de la vie estivale aux Sables d’Olonne, et de l’absence du père. »

shapeimage_6Toujours tu as raison
Léo Lagrafeuille
Vidéo, 2008, 1 h 23 min
avec : Jean-Robert Barbazange, Marie-Rose Barbazange
Merci à Catherine Chaillet, Hazel Monthureux,
Baptiste Durand-Bret, Agathe Chollet, Romain Lagrafeuille,
Raphaëlle Rochelle, Marion Pichot

Les grands-parents de Léo ont une maison à la campagne en Corrèze et un appartement à Limoges. Leur vie se partage entre ces deux lieux.

Marie-Rose (née en 1921) :
« Quand j’allais à l’école, j’avais fait une dictée où on trouvait la phrase : Quand nous reverrons-nous ? Et nous reverrons-nous ? Et ben, on en est de-là. »

Jean-Robert (né en 1913) :
« Si moi je n’ai rien, je n’ai plus rien. Je ne sais pas chanter, je ne sais pas danser, je ne sais pas faire de discours, qu’est-ce qu’y me reste ? »