exposé sur la mésopotamie
De plus de nombreuses tablettes sont issues de fouilles clandestines, ce qui rend leur traçabilité difficile et empêche de connaître le contexte archéologique dans lequel elles se trouvaient[6]. Si l'on tend de plus en plus à voir les innovations initiées lors de l'Obeïd final comme le moment décisif, la seconde moitié du IVe millénaire av. Comme l'ont démontré l'assassinat de Sennachérib, la difficile prise de pouvoir d'Assarhaddon, et la révolte de Shamash-shum-ukin contre son frère Assurbanipal, l'empire assyrien même au faîte de sa gloire est marqué par des intrigues au sein de la famille royale qui menacent sa stabilité, et cela se confirme après la mort d'Assurbanipal. L'entrée de la porte d'Ishtar. Certains événements peuvent également être synchronisés à l'histoire d'autres régions du monde, c'est notamment le cas de la destruction d'Ebla, dont on sait qu'elle a lieu durant le règne de Pépi Ier, pharaon de la VIe dynastie[23]. Les derniers siècles du IIIe millénaire av. J.-C., avec notamment la construction d'un palais servant à la dynastie locale, et dans ces mêmes années est fondée la ville de Hatra, qui se couvre d'un groupe monumental remarquable au milieu du IIe siècle ap. Tablette de Puzrish-Dagan listant des livraisons d'animaux pour la fête de la préparation des champs, règne d'Amar-Sîn. C'est de la période de la première dynastie de Babylone que serait notamment datée la première mouture de l’Épopée de Gilgamesh, et l’Atrahasis, deux textes mythologico-épiques dont l'ampleur dépasse celle des œuvres en sumérien. Cela traduit la volonté de l'administration de cet empire de contrôler plus étroitement les structures économiques du pays de Sumer et d'Akkad, en organisant notamment un système de redistribution de produits agricoles à l'échelle de tout le royaume, géré depuis Puzrish-Dagan, et en plaçant les domaines des temples sous le contrôle étroit des gouverneurs. Palais de Sennacherib à Ninive. Les dernières années du règne d'Assurbanipal sont peu documentées, jusqu'à l'année de sa mort qui est discutée (entre 630 et 627)[186]. Elle voit le développement d'une céramique peinte de grande qualité, de la brique moulée, d'une architecture de plan tripartite, et les premières attestations de la pratique de l'irrigation[46]. Si les hiéroglyphes égyptiens et les pictogrammes sumériens sont tous les deux formés de petites images, celles-ci sont totalement propres à leur région. Au Nord, le Mitanni exerce sa domination avant de se faire supplanter par le royaume médio-assyrien. Sceau-cylindre en calcaire et son impression : le roi et son acolyte nourrissant un troupeau sacré. Céramiques de la période d'Isin-Larsa. Ses successeurs Rimush et Manishtusu préservent son héritage, le premier réprimant une révolte des cités méridionales, et le consolident par de nouvelles campagnes en direction de l'est. La documentation écrite de cette période n'est pas inexistante, mais on comprendra qu'elle ne peut pas être située avec assurance dans le temps, et serait à replacer quelque part durant le XVIe siècle av. La période parthe voit la fin des archives cunéiformes d'Uruk puis de Babylone. Le Moyen-Euphrate et le Nord de la Babylonie sont perdus sous les règnes d'Ammi-ṣaduqa (1646-1626) et de Samsu-ditana (1625-1595)[139]. La période d'Akkad est mal connue du point de vue archéologique, notamment parce qu'elle n'est pas bien identifiée sur les sites car il n'y a pas de grands changements dans la culture matérielle par rapport à la fin du dynastique archaïque et de ce fait la limite entre les deux périodes est sans doute impossible à tracer. En tout cas là encore les sociétés semblent peu hiérarchisées, jusqu'à la fin du Ve millénaire av. Scène de chasse au lion du palais d'Assurbanipal à Ninive. Tablette des archives des marchands assyriens exhumées à Kültepe : compte-rendu de procès. La période de l'âge du Bronze récent couvre en gros la seconde moitié du IIe millénaire av. Après le développement des premières formes étatiques dans la seconde moitié du IVe millénaire av. Ils ne semblent pas dépasser à l'ouest les limites de l'Euphrate, qui marque la frontière avec la zone d'influence hittite. J.-C., comme l'attestent les archives de Sippar d'Annunitum. J.-C., les principales entités politiques de la Djézireh occidentale à cette époque sont Mari sur l'Euphrate moyen, Nagar dans le triangle du Khabur, et Armi(um)/Armanum (peut-être Tell Banat-Bazi) dans le Haut Euphrate[82]. Cette opposition Sumer/Akkad provient des dénominations de ces langues durant les périodes suivantes de l'histoire mésopotamienne, puisque rien n'indique comme ces langues étaient appelées à cette époque. J.-C.). Babylone est alors devenue la capitale d'une province qui couvre les mêmes territoires que l'ancien empire babylonien, et sert à plusieurs reprises de résidence royale. Bienvenue sur Les Essentiels Dans le domaine artisanal, les textes indiquent que les activités textiles occupent une grande importance, avant tout grâce à la laine des troupeaux de moutons des institutions, tandis que les accomplissements de l'artisanat de la métallurgie et de l'orfèvrerie sont bien documentés grâce aux découvertes archéologiques, notamment la maîtrise de divers alliages à base de cuivre comme le bronze arsénié et le bronze à l'étain dont l'usage commence alors à se répandre, de même que la métallurgie de l'argent et de l'or[77]. La documentation sur cette période est donc très limitée. Des Amorrites se retrouvent dans des textes administratifs de la troisième dynastie d'Ur, au service des institutions, notamment en tant que pasteurs ou mercenaires. L'essor de la métallurgie (du cuivre surtout) incite par ailleurs au développement des échanges à longue distance. Pour les XXe – XIXe siècle av. J.-C., la dynastie kassite rentre dans une période de troubles importants, marquée par des conflits contre l'Assyrie et l'Élam dont l'issue lui est défavorable, et entraîne des troubles dynastiques. Ces sites sont des campements saisonniers généralement sous abri et sans construction pérenne (sauf une énigmatique construction circulaire à Zawi Chemi à la toute fin de la période), occupés par des groupes pratiquant la chasse et la cueillette à large spectre et utilisant un outillage varié, notamment des microlithes de formes géométriques et des haches polies[39]. L'approche évolutive (diachronique) de l'histoire de la Mésopotamie antique révèle en particulier les évolutions sur le très long terme des formes d'organisation politique et sociale, de plus en plus intégrantes, depuis les sociétés sans État jusqu'aux empires, et c'est cette approche qui domine les synthèses sur l'histoire de la Mésopotamie et plus largement du Proche-Orient ancien, perçus comme des civilisations des « origines » de l'État, de la ville, de l . Photo de Marie-Lan Nguyen Les Mésopotamiens n'ont ni écrit, ni peint ou dessiné l'un . J.-C.[51]. C'est la période des cités-États de basse Mésopotamie. British Museum. développé l'imprimerie et collaboré aux recherches historiques sur la Mésopotamie antique. Aux yeux des Mésopotamiens, ils viennent bien des régions occidentales, également désignées par le terme Amurru. Déesse au vase jaillissant, Mari. J.-C.). J.-C. : centre politico-religieux sur le tell de Quyunjik, arsenal sur le tell Nebi Yunus. British Museum. Mais l'influence de la culture urukéenne se retrouve sur plusieurs autres sites septentrionaux, en général aux côtés d'une culture matérielle de type local, ce qui a laissé penser que sur certains sites il y avait une cohabitation entre des communautés du Nord et des gens venus du Sud (Hacinebi notamment). Localisation des principales cités de Mésopotamie à l'époque historique. J.-C. Musée du Louvre. Musée de l'Oriental Institute de Chicago. J.-C., avec en particulier le développement de petites agglomérations dans les zones mieux arrosées de la Haute Djézireh (triangle du Khabur, Balikh), mais sans que la région ne semble pour autant retrouver les niveaux d'urbanisation du milieu du millénaire précédent. Les structures agraires sont alors dominées par les grands domaines de la couronne et des membres de la famille royale, ainsi que les hauts dignitaires assyriens qui recevaient des donations royales, en revanche les temples assyriens ne sont pas de grands propriétaires comme c'est le cas en Babylonie. Cette sorte de standardisation des grands lieux de culte reflète les tendances unificatrices de cet empire et ses capacités à mobiliser d'importantes ressources. J.-C.). British Museum. En l'espace de six ans, Hammurabi a donc construit un royaume à la mesure de celui de rois d'Akkad et d'Ur III, mais celui-ci ne devait lui survivre qu'une douzaine d'années[131]. Figurine féminine en albâtre, Tell es-Sawwan, période de Samarra. Statue de l'intendant Ebih-Il, Mari, DA III B, musée du Louvre. Ier siècle av. La situation politique du Nord au XIXe siècle av. À l'image de ce qui avait été fait par Assurnasirpal II à Kalkhu, les souverains Sargonides mobilisent les importantes ressources de leur empire pour la construction de deux nouvelles capitales, culminant là encore dans la construction de grands palais ornés de nombreuses statues et bas-reliefs. Sur ce site et son royaume (également pour les périodes antérieures) : J.-C. Margueron, N. Ziegler et D. Charpin, « Mari (rois) », dans, D. Charpin et B. Lyonnet, « Šubat-Enlil », dans. J.-C., mentionnant la mort d'Alexandre le Grand. Ce sont les rivaux de l'autre grande tribu de la région, les Benjaminites, que Zimri-Lim doit affronter à plusieurs reprises dans les premières années de son règne, notamment lorsqu'ils s'allient à une armée d'Eshnunna qui menace ses positions dans le triangle du Khabur. Cela concerne notamment les activités de prêt et l'exploitation de terres. Le Sud mésopotamien de la période des dynasties archaïques (v. 2900-2340) reste une région très urbanisée, marquée par la présence de plusieurs micro-États. J.-C. avait vu les Séleucides perdre le contrôle des satrapies orientales, notamment la Parthie/Parthyène où Arsace Ier avait pris le pouvoir en 238, fondant la dynastie des Parthes Arsacides. Hammurabi gouverne avec un conseil constitué de ses proches, et est très impliqué dans la réorganisation des territoires conquis, comme cela est attesté par ses lettres retrouvées à Larsa. Les membres du clergé des temples de Babylone et d'Uruk préservent les anciennes traditions mésopotamiennes dans un contexte de moins en moins réceptif à celles-ci, en recopiant d'anciens textes religieux, mais produisent également de nouvelles œuvres, en particulier dans le domaine historiographique (chroniques historiques). Musée du Louvre. Collier en perles d'or, cornaline et agate provenant de résidences de Nippur. Le roi Hammurabi de Babylone face au dieu Shamash, stèle du Code de Hammurabi, XVIIIe siècle av. Si le royaume d'Akkad est défini comme un empire, c'est notamment pour ses aspects idéologiques, affirmés à partir du règne de Naram-Sîn et ses ambitions universelles. La situation politique de la Mésopotamie centrale et méridionale est bouleversée en 1765, quand le souverain élamite Siwepalarhuhpak décide d'attaquer Eshnunna, avec l'appui, ou du moins la complicité, de Mari et de Babylone. C'est un hybride hiéracocéphale, c'est-à-dire qu'il a une tête de fauc on. La première partie de la dynastie kassite est très mal documentée, et peu connue. Plan de l'Ekur, temple d'Enlil à Nippur : 1. Metropolitan Museum. En tout cas l'Assyrie est le principal bénéficiaire en Haute Mésopotamie de l'effondrement du Mittani après les victoires hittites : son roi Assur-uballit Ier (1366-1330) consolide la position de son royaume sur la partie orientale de la Haute Mésopotamie (son armée se débarrasse notamment à un moment du royaume d'Arrapha, détruisant au passage Nuzi) et progresse vers la Djézireh où il reprend une partie des possessions du Mittani malgré l'opposition des Hittites qui réussissent à assurer pour un temps la survie du Mittani/Hanigalbat. Bien qu'il s'agisse d'expériences politiques fondatrices ayant eu une influence considérable sur les périodes postérieures de l'histoire mésopotamienne, ces deux premiers empires sont des structures politiques peu durables, connaissant un déclin aussi fulgurant que leur expansion. C'est de son règne que date la majeure partie de la documentation de Mari[124]. harmonieuse en contraste avec la Mésopotamie. Actuellement, la plus grande partie de la Mésopotamie se trouve en République d'Irak. J.-C. est marquée par une transition des cultures héritières de Samarra et de Halaf vers un matériel céramique et des bâtisses rectangulaires tripartites similaires à ceux de la culture méridionale d'Obeïd, qui connaît donc une expansion : s'ouvre alors la période l'« Obeïd du Nord » (v. 5200-3900). En tout cas, au regard de son profil ethnique mixte c'est une civilisation hybride, et il n'est désormais plus admis qu'on puisse imputer au « génie » d'un peuple en particulier, celui des Sumériens, le mérite des principaux accomplissements de la civilisation de Basse Mésopotamie à cette période[68]. Des domaines royaux devaient se trouver dans la région. Ces sites sont généralement organisés autour d'un centre situé sur une colline, entouré par une ville basse, qui prend dans plusieurs cas une forme circulaire qui fait que ces sites ont été désignés comme des « collines-couronnes » (allemand Kranzhügel)[81]. Il s'agit du premier exemple de palais royal néo-assyrien planifié, organisé autour d'une zone publique pour l'administration, séparée de la zone privée où vivent le roi et la famille royale par une salle du trône, et orné de statues de génies androcéphales ailés, et de nombreux bas-reliefs de génies protecteurs et de commémoration des campagnes militaires du souverain, accompagnés d'inscriptions à sa gloire[176]. Ils sont implantés surtout dans cette région, mais aussi le Nord-Ouest de la Babylonie, organisés eux aussi suivant un principe tribal (des « Maisons », Bīt(u)), mais sont des populations d'agriculteurs sédentaires, disposant de villages et d'établissements fortifiés servant de capitales à leurs principautés. Tablette cunéiforme astronomique datée de 61 ap. La période de l'âge du Bronze moyen couvre en gros la première moitié du IIe millénaire av. J.-C. est marqué par les grands empires étendant progressivement leur domination à tout le Moyen-Orient. J.-C., documentant notamment le mariage du pharaon Amenhotep III avec la princesse mittanienne Taduhepa, fille du roi Tushratta. Le roi de Babylone s'attache à assurer sa domination à l'ouest à plusieurs campagnes, en Cilicie, contre les tribus arabes mais surtout au Levant, même s'il ne parvient pas à déloger les Égyptiens de Gaza, et doit affronter en 598 la révolte de Juda, qui se conclut par la prise de Jérusalem l'année suivante et la déportation d'une grande partie de la population locale, avec son roi Joachin. Walters Art Museum. La « révolution urbaine » du début de l'âge du Bronze est notamment marquée par l'apparition de la poterie au tour, des alliages métalliques (notamment le bronze), de la roue, de l'araire, de l'écriture, dans un contexte d'intensification du travail (développement de la standardisation dans la production artisanale, exploitation de la force animale). J.-C., Eshnunna commence à unifier les autres royaumes de la Diyala, puis à étendre son influence vers le Zagros en amont de la Diyala, et surtout vers la Haute Mésopotamie. Le territoire de la cité d'Ur se trouve en Mésopotamie, à l'embouchure de l'Euphrate. De 10 000 à 2 000 av. La situation de la Djézireh et de l'ancienne Assyrie à cette période est encore très mal connue, faute de documentation ; ces régions restent majoritairement rurales, peu densément peuplées, même si elles ont fait l'objet de tentatives de mise en valeur, au moins ponctuelles, autour de certaines villes devenues des cités grecques (Édesse/Antioche du Callirhoé, Nisibe qui devient Antioche de Mygdonie, et peut-être Ninive), frappant une monnaie locale, qui peuvent être vues comme une extension orientale de la Syrie hellénisée (elles reçoivent une toponymie macédonienne comme cette dernière, et à la différence de la Babylonie)[219]. J.-C. Il échoue en revanche dans ses entreprises contre la Babylonie. La Mésopotamie résumé. La période historique commence en Mésopotamie, avec l'avènement de l'écriture, vers -3400 à -3200. Au Nord, les principaux sites de l'Obeïd final et de l'Uruk ancien voient leur croissance ralentir ou s'arrêter (Tell Brak, Hamoukar, Tell al-Hawa) ou bien connaissent un déclin marqué (Tepe Gawra). Les documents de Mari nous informent également sur la vie religieuse de cette période. Stèle du Code de Hammurabi. Dans le Nord, Ninive est une cité avec une communauté grecque active, quoique déclinante dans la seconde partie de la domination parthe, Nisibe reste un important centre sur les axes commerciaux entre est et ouest. J.-C. sont marqués par l'apparition d'entités politiques dont l'étendue territoriale surpasse largement celles des États de l'époque des dynasties archaïques : les empires d'Akkad (v. 2340-2190) et de la troisième dynastie d'Ur (v. 2112-2004). Reconstitution hypothétique du portique du « temple-palais » de Tell Halaf, Musée national d'Alep (2008). Samsi-Addu parvient également à s'entendre avec son principal rival oriental, Eshnunna, comme vu plus haut. Cet aspect est sans doute plus marqué dans le Moyen-Euphrate, la Djézireh et la Syrie centrale qui constituent le cœur de l'espace occupé par les Amorrites, là où ils sont manifestement l'élément le plus important, ou plus largement dans les traditionnelles régions à dominante sémitique (l'espace de l'ancienne « tradition de Kish »)[106]. J.-C. (Chalcolithique tardif 2 et 3) est une étape décisive dans la complexification des sociétés, le creusement des inégalités sociales et l'intégration politique. J.-C., détail : soldats attaquant des ennemis. Pour ce qui est du cadre chronologique, l'étude de l'art et de l'archéologie du Proche-Orient ancien débute avec la période dite épipaléolithique (v. 12000-10000) marquant la transition du Paléolithique final vers le Néolithique. Contrairement au Nil en Égypte, dont les débits sont stables, le Tigre et l'Euphrate créent souvent de graves inondations. Les plus anciens retrouvés remontent à une époque allant du IXème au VIIème millénaire avant J.C. En 3500 avant J.C., en Mésopotamie, dans les société de Sumer et d . Le roi Artatama parvient à conclure une alliance avec Thoutmosis IV, auquel il marie sa fille, scellant ainsi des relations amicales entre les deux cours, qui se poursuivent par la suite comme l'atteste la correspondance entre les deux royaumes retrouvée parmi les lettres d'Amarna datées du milieu du XIVe siècle av. La longue culture d'Obeïd (v. 6500-4000/3900), originaire du Sud mésopotamien, est le premier complexe culturel à englober à peu près toute la Mésopotamie. Collier en or et pierres semi-précieuses (cornaline, lapis-lazuli, agate) provenant d'une tombe paléo-assyrienne d'Assur. Décor de la voie processionnelle. Ce royaume connaît cependant un déclin rapide et passe en -539 sous le contrôle du roi perse Cyrus II. En tout cas le chef des eunuques Sin-shumu-lishir prend le pouvoir, ce qui suscite contre lui la révolte d'un autre fils d'Assurbanipal, Sîn-shar-ishkun, alors en Babylonie, allié à un chef local, Nabopolassar. La notion d'âge du bronze, avec ses subdivisions en âge du bronze ancien (v. 3400-2000), âge du bronze moyen (v. 2000-1500) et âge du bronze récent (v. 1500-1200), est néanmoins très courante dans les études sur le Proche-Orient ancien, en revanche leurs subdivisions (ex. Samsi-Addu, après avoir fait face aux offensives de ce dernier, parvient à établir un puissant royaume à partir de la région du Tigre (il s'empare notamment d'Assur et de Ninive, et est souvent considéré à tort comme un roi assyrien), et à l'étendre en direction de la Djézireh, puis à soumettre Mari. Tablette provenant d'Uruk et datée de la période d'Uruk III (c. 3200-3000 av. Celui-ci semblerait avoir confié les rênes du pouvoir à son fils Assur-etil-ilâni avant sa mort, mais ce dernier disparaît dès 627 dans des circonstances non déterminées : maladie, ou bien assassinat ? Pour ce qui peut être déduit des sources cunéiformes, essentiellement à partir des noms de personnes et de lieux, ces populations parlent une langue de type nord-ouest sémitique (donc apparentée à l'araméen, aux langues « cananéennes », à l'hébreu), désignée comme l'« amorrite »[105]. Les sites de la période (Hassuna, Yarim Tepe) comprennent les premières constructions en briques, ainsi que des fours de potiers plus importants qu'auparavant, des greniers collectifs[45]. les périodes du Néolithique dites pré-céramiques ou acéramiques, vers 10000-7000 av. British Museum. La pratique du sumérien et du cunéiforme sur ces sites, ainsi que certains objets d'arts (notamment la statuaire votive) indiquent que la région est une réceptrice de l'influence culturelle du Sud mésopotamien, qui semble jouer un important rôle d'émulation auprès des élites du Nord[83]. Fragment de lion androcéphale ailé, Tell Halaf. Statuette votive d'un chien vouée par un médecin de Lagash à la déesse Ninisina en faveur de Sûmû-El, roi de Larsa (1894-1866 av. Des chroniques postérieures indiquent que plusieurs de ses rois concluent des accords frontaliers avec des rois kassites, et une autre source indique par ailleurs que ce royaume est vaincu par le Mittani à la fin du XVe siècle av. Musée du Louvre. Ziggurat d'UR ArchitectureZiggurat en Mésopotamie Exposé réalisé par : AMARI Oussama Abdellah FERAH Mouhamed LAZAAR Ikram KAHIA Sarah Enseignante deTD HCA : Mme SABBA Deloula Hanane Université Saad Dahleb 1 .BLIDA Instituts d'architecture et d'urbanisme 1eme Année Licence en Architecture Module / TD HCA Année universitaire: 2020/2021 Idées de sujet d'exposé original sur les médias. Quoi qu'il en soit au pouvoir babylonien succède dans les régions méridionales un nouveau royaume, celui de la première dynastie du Pays de la Mer (ou dynastie d'Uruku(g)), dont les souverains affrontent à plusieurs reprises les successeurs de Samsu-iluna. La Haute Mésopotamie est alors une région peu importante dans ces empires, du moins jusqu'à l'époque où elle devient un terrain de conflits entre Rome et les Parthes. Ces villes sont peuplées de populations parlant majoritairement araméen, et aussi arabe dans le Nord (les dynasties d'Édesse et de Hatra étant arabes), et écrivant surtout en alphabet araméen. I. Historique des connaissances des Grecs (et des Romains) sur la Mésopotamie . Temple d'Inanna d'Assur. Fragment de la Chronique de Nabonide, relatant les événements qui menèrent à la chute de ce souverain face au roi perse Cyrus II. Les Araméens apparaissent dans les sources assyriennes à l'époque de Teglath-Phalasar Ier, dernier temps fort du royaume médio-assyrien. Dans ce texte légendaire akkadien, dont la première composition serait antérieure à 1645 avant notre ère, Enki (ou Éa) dieu de l'Apsu, prévient Atrahasis qu' Enlil (dieu de l'Atmosphère) projette d'éliminer l'humanité en déclenchant un déluge . IRMA, Strasbourg - Institut de recherche mathématique avancée