madame vigée le brun et sa fille analyse
INV 3069, Elisabeth-Louise Vigée Le Brun réalise cet autoportrait en compagnie de sa fille âgée de six ans en 1786, sujet qu’elle reprend en 1789 (Paris musée du Louvre, INV 3068). C’est à eux que s’intéressent les deux femmes et c’est avec eux que se déroule le dialogue. (Paris, musée du Louvre, 25 septembre 2019 - 29 juin 2020), Paris, Louvre édition, Seuil, 2019, p. 68, p. 69, coul., n° 15, - Faroult, Guillaume (dir. Se représenter avec sa fille est une manière de revendiquer sa situation singulière, mais parfaitement assumée, dans une société encore peu réceptive à la libération féminine : le fait d'être à la fois une mère aimante et une femme peintre dont le succès lui permet de vivre de son art. Outre sa peinture de portraits des grands de la couronne de France, ses salons furent célèbres et le tout Paris les fréquentait : la comtesse de Ségur, de Polignac...Fermer, Depuis 1991, la Rmn-GP est un établissement public national à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du Ministère de la Culture. 0 1 Less than a minute. Un site qui s’adresse à tous, famille, enseignants, élèves… mais aussi à tous les curieux, amateurs d’art et d’histoire. Un peintre visionnnaire, cat. Louise Élisabeth Vigée Le Brun, La Tendresse maternelle ou Madame Vigée Le Brun et sa fille, Jeanne Marie-Louise, 1786. La première exposition rétrospective de son œuvre, en France, a lieu à Paris au Grand Palais en 2015[6]. Elle laisse un autoportrait à l'Accademia di San Luca (Accademia Nazionale di San Luca (Académie Nationale de Saint-Luc) : Autorittrato – Autoportrait. « La tendresse naturelle, ce sentiment délicat, cette douce affection de l'âme, est rendue avec un art si admirable que le tableau peut être comparé à ce que les plus grands maîtres de l'École d'Italie ont produit de plus sublime. 39 €. Ajouter au panier. « Je n'essaierai point de peindre ce qui se passa en moi lorsque je touchai cette terre de France que j'avais quittée depuis douze ans : la douleur, l'effroi, la joie qui m'agitaient tour à tour […] Je pleurais les amis que j'avais perdus sur l'échafaud ; mais j'allais revoir ceux qui me restaient encore. En 1788, elle peint ce qu'elle considère comme son chef-d'œuvre : Le Portrait du peintre Hubert Robert. Vierge du Silence (1580-1600), Pieter de Hooch. Ferat, Jules (Ham, 27–11–1829 - Paris, 06–06–1906), Le monde illustré // Les élections [Mai 1869], Normand, Alfred Nicolas (01–06–1822 - 09–03–1909), FOLIES-BERGERE/ TOUS LES SOIRS/ AMARILLO/ Divertissement, TH[EAT]RE DE PARIS/ TOUS LES SOIRS A 8H./ LE VENTRE DE PARIS/ Pièce en 5 Actes & 7 Tableaux/ de M. WM BUSNACH/ D'APRES LE ROMAN DE M. E. ZOLA, THEATRE DE LA GAITE/ LA FILLE DU TAMBOUR MAJOR, PEINTRE/ ET/ MODELES/ PANTOMIME/ le Modèle/ CHAUMONT/ Pierrot/ SAHDIA/ l'Anglais/ MARIO/ le Peintre/ HERVIER/ CONCERT DES DECADENTS/ 16 bis/ Rue Fontaine, Mucha, Alphonse (Ivancie, 24–08–1860 - Prague, 14–07–1939), LA. Merveilles de soie et d’or, Art & parfum : une collaboration qui a du flair, Marie-Antoinette : autopsie d’une obsession, « Le Son de peinture » : Valadon, Delaroche, Vigée Le Brun…Les épisodes de la semaine, La newsletter de Beaux Artschaque semaine, dans votre boîte. C'est cette dernière qui écrit de sa main une partie des souvenirs du peintre, d'où les doutes émis par certains historiens quant à leur authenticité[41]. Quoi qu’il en soit, Vernet, qui consacrera de son temps à la formation de « Mlle Vigée », et Jean-Baptiste Greuze la remarquent et la conseillent. C’est certainement conseillée par Doyen, qu’en 1769 Élisabeth Vigée se rend chez le peintre Gabriel Briard, une connaissance de ce dernier (pour avoir eu le même maître, Carl van Loo). L'année suivante, elle épouse Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, marchand de tableaux talentueux qui aidera la carrière de . ), par exemple sur les toiles flamandes du XVIIe siècle avec des ivrognes ou encore des enfants[Quoi ?] Avant 1789, l'œuvre d'Élisabeth Vigée Le Brun est composé de portraits, genre à la mode dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, pour les clients fortunés et aristocratiques qui constituent sa clientèle. En 1770, le dauphin Louis-Auguste, futur Louis XVI, petit-fils du roi Louis XV, épouse Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles, fille de l'impératrice Marie-Thérèse. 1790. Madame Vigée Le Brun et sa fille Julie (1786-89). Jean-Jacques Rousseau a fait paraître. KNIBIEHLER Yvonne, Histoire des mères et de la maternité en Occident, Paris, Presses universitaires de France, coll. Sa tombe a été transférée en 1880 au cimetière des Arches de Louveciennes, lorsque l'ancien cimetière a été désaffecté. Mais certaines critiques sont plus sévères, comme celle de Barthélemy Mouffle d’Angerville (1728-1795), avocat et écrivain : «[…] elle s’est peinte tenant sa fille dans ses bras. 77, - Williams, Hannah, Académie Royale. Formée au métier de peintre par son père pastelliste décédé alors qu'elle avait 12 ans, Vigée Le Brun avait pourvu très tôt à la subsistance de sa famille par la vente de ses tableaux. Image HD sur GOOGLE ARTS & CULTURE. C'est à cette époque que Louis Vigée s’extasie un jour devant un dessin de sa petite fille prodige, dessin représentant un homme barbu. 77, - Williams, Hannah, Académie Royale. Conformément au Règlement européen n°2016/679/UE du 27 avril 2016 sur la protection des données personnelles et à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement, de portabilité et de limitation du traitement des donnés vous concernant ainsi que du droit de communiquer des directives sur le sort de vos données après votre mort. En autorisant ces services tiers, vous acceptez le dépot et la lecture de (Paris, 1755- Paris, 1842) 89e année/ N°4615. Elisabeth Vigée Le Brun. Placée au couvent des Mathurines de la Trinité, cette atmosphère l'inquiète . À travers des peintures, dessins, gravures, sculptures, photographies, affiches, documents d’archives, nos études proposent un éclairage sur les réalités sociales, économiques, politiques et culturelles d’une époque. On lui connaît aussi plusieurs autoportraits, dont deux avec sa fille. Les aristocrates et les riches bourgeois, principaux commanditaires des œuvres, plaçaient les jeunes enfants en nourrice et ne s’intéressaient à eux que de très loin. Telle une vierge à l’enfant de Raphaël, Julie est sur les genoux de sa mère, ce « Trône de la sagesse » sur lequel l’inclinaison des têtes semble pointer le degré de tendresse. Le paysage à l'arrière-plan est un tableau dans le tableau qui permet un effet de profondeur. Cette place de l’enfant est tout à fait nouvelle puisque, dans les milieux aisés, ils étaient confiés à des nourrices, les parents ne s’y intéressant que de façon lointaine. Dans le sillage de ce succès et à la demande du comte d'Angiviller, directeur général des Bâtiments du Roi, l'artiste peint en 1789 une variante en costume grec tout aussi réputée.Si ces deux portraits ont frappé en leur temps, c'est qu'ils cristallisent le changement qui s'opère alors dans les mentalités concernant la place de la mère et la conception de l'amour maternel. ), - Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. Alors que l'Armée du midi rentre en Savoie et au Piémont, elle se rend à Vienne en Autriche, d'où elle ne pense pas partir et où, en tant qu'ancienne peintre de la reine Marie-Antoinette, elle bénéficie de la protection de la famille impériale. Le tableau de 1789 est une variante en costume grec qui répond à la tendance néoclassique qui commençait à dominer à l’époque. Équivalant à dix millions d'euros environ. Vierge à l'enfant et deux anges (1465). A 12 ans elle décide de devenir peintre. Le turban évoque l’artiste, la singularité, la liberté de comportement. Pour sa biographe Nancy Heller dans Women Artists : An Illustrated History, les meilleurs portraits de Vigée Le Brun sont autant une évocation vibrante de personnalités que l'expression d'un art de vivre qui disparaissait, alors même qu'elle peignait[49]. Aussi est-ce sa personne qui est le principal — parfois l'unique — sujet qui l'intéresse : Mme Vigée-Lebrun ne se lasse pas de fixer sur ses toiles sa souriante maternité »[51]. Son mari, dont elle avait divorcé, meurt en 1813. Sa mère n’approuve pas la liaison. 1755-1842. Coutumière de l'autoportrait, Vigée Le Brun avait déjà fait sensation en 1782, en se mettant en scène les pinceaux à la main. Elle s'inspire des anciens maîtres. 3 (coul. Autour de l'exposition de la Petite Galerie, Elisabeth-Louise Vigée Le Brun Julie a posé sa tête sur la gorge de sa maman et ses bras sont enroulés autour de son cou. 888, n° 888, - Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. Avec le regard de la Vierge tourné vers le spectateur, Raphaël cherchait à instaurer un dialogue visuel. (Paris, musée du Luxembourg, du 3 mars au 4 juillet 2021), Paris, Réunion des musées nationaux-Grand Palais, 2021, p. 112;117;119, ill.coul., n° 76, - Petite Galerie 5 : Figure d'artiste, cat. Son père ne lui donnera que quelques leçons puisqu'il meurt en 1767. Louise-Élisabeth Vigée commence à réaliser des portraits de commande, mais son beau-père accapare ses revenus. Louise Élisabeth Vigée Le Brun, La Tendresse maternelle ou Madame Vigée Le Brun et sa fille, Jeanne Marie-Louise (détails), 1786, Huile sur bois • 105 x 84 cm • Coll. L’Empereur a alors 49 ans. Tempera sur bois, 95 × 62 cm, Galerie des Offices, Florence. Elle effectue un dernier voyage à Bordeaux au cours duquel elle effectue de nombreux dessins de ruines. Dès sa jeunesse, elle fut l’une des rares femmes de son temps et de sa condition sociale à assumer un métier traditionnellement réservé aux hommes. La bambine est en chemise blanche également, une tenue qui la distingue des petites princesses de Velázquez, ces mini-adultes en escarpins du siècle précédent. En 1800, elle revient à Paris et poursuit sa carrière de peintre. La lumière délicate, le voile transparent de la Vierge et les deux anges portant l'Enfant Jésus animent l'image sans la priver de sa douce quiétude. Une mignardise que réprouve également et les artistes et les amateurs et les gens de goût, dont il n’y a point d’exemple chez les anciens, c’est qu’en riant elle montre les dents, cette affectation est surtout déplacée dans une mère : elle ne compasse point de la sorte ses mouvements et se livre sans mesure à tout l’excès de son tendre enthousiasme.» (*), Elisabeth Vigée Le Brun. Jeune mère contemplant son enfant (1871). Invoquant la désertion de sa femme, Jean-Baptiste-Pierre demande et obtient le divorce en 1794 pour se protéger et préserver leurs biens[33]. 1,32 x 1,12 m. Madame Vigée Le Brun et sa fille. « Le thème de la mère et de l'enfant a une grande importance dans l'œuvre de l'artiste. cookies et l'utilisation de technologies de suivi nécessaires à leur bon fonctionnement. Mère allongée et enfant (1906). Née rue Coquillière à Paris[3], Élisabeth est baptisée à l’église Saint-Eustache de Paris, puis mise en nourrice. Facebook . Conscient de son impopularité, le souverain déchu espère voir son petit-fils…, Destiné à orner la Galerie des Hommes illustres conçue pour le Palais Cardinal (actuel Palais Royal à Paris),…. (Paris, musée du Luxembourg, du 3 mars au 4 juillet 2021), Paris, Réunion des musées nationaux-Grand Palais, 2021, p. 112;117;119, ill.coul., n° 76, - Petite Galerie 5 : Figure d'artiste, cat. Fille du pastelliste et professeur à l'Académie de Saint-Luc Louis Vigée, elle grandit entourée des portraits réalisés par son père qui l'encourage, dès son plus jeune âge, à développer son talent. Le visage triste de la Vierge évoquait le destin tragique de l’enfant, connu de tous. Collection. Inspirée par Rubens qu'elle admire, elle peint son Autoportrait au chapeau de paille en 1782 (Londres, National Gallery). 1786. Votre inscription à la Newsletter des Boutiques de Musées a bien été enregistrée. Les autoportraits de Vigée Le Brun abondent : peintures, pastels et dessins associent élégamment grâce et fierté féminines. Les poses tendrement enlacées évoquent les sentiments d’amour et de protection de la mère pour l’enfant et, touchent le spectateur. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement. Elle continue à peindre pendant les premières contractions et, dit-on, lâche à peine ses pinceaux pendant l’accouchement[13]. Les données obligatoires vous sont signalées sur le formulaire par astérisque. Portrait de la duchesse de Polignac, gouvernante des enfants de France (1782). Voilà l’artiste partie pour 12 ans d’exil ! Les yeux sont tournés vers le spectateur et l’interpellent. Louise Élisabeth Vigée Le Brun, La Tendresse maternelle ou Madame Vigée Le Brun et sa fille, Jeanne Marie-Louise, 1786, Huile sur bois • 105 x 84 cm • Coll. Le sujet et la composition sont proches de Frère et sœur en Bretagne, également daté de 1871. En 1783 elle est admise à l’Académie Royale de peinture et de sculpture avec comme morceau de réception, La Paix ramenant l’Abondance Encouragée par son père, elle montre très jeune une inclination et un talent hors du commun pour le dessin et la peinture. Madame Vigée Le Brun et sa fille Julie (1789), Filippo Lippi. Huile sur toile, 81,5 × 65,5 cm, musée du Louvre, Paris. Royaliste, elle dut s'exiler pendant la Révolution. L’utilisation des couleurs primaires donne du corps au portrait qui est axé sur les regards. Cette peinture immortalisant l'amour maternel fut réalisée en 1789 pour le comte d'Angiviller, alors directeur des Bâtiments du roi. Ainsi le style du Portrait de femme de Pierre Paul Rubens (1622-1625, Londres, National Gallery) se retrouve dans plusieurs de ses tableaux, dont son Autoportrait au chapeau de paille (1782-1783, Londres, National Gallery) ou sa Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron, duchesse de Polignac (1782, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon)[46]. -15%* sur votre première commande. Sa beauté remarquable lui…, Après une décennie de révolution, Bonaparte devenu Premier consul, veut rétablir la paix religieuse tout en…, Entre le portrait de Louis XVI (1776) et celui de Charles X (1825), un demi-siècle s’est écoulé.…, Dans les années 1920, les mouvements les plus novateurs de l’art, cubisme et art abstrait, semblaient perdre un peu de terrain au profit d’un art…, Les Trois Glorieuses obligent Charles X à fuir Paris. parisien, Chambre de Vincent Van Gogh à Arles – La Cité et l'Ile, Orfèvre dans son atelier (Saint Éloi) -1449 Petrus Christus, Le miroir dans l’art moderne et contemporain – L'art moderne. Madame Vigée Le Brun et sa fille Julie (1786) Huile sur toile, 105 × 84 cm, musée du Louvre, Paris. Elle aura 3 maîtres, Gabriel Briard (1725-177), Joseph Vernet (1714-1789), Jean-Baptiste Greuze (1725-1805). Six ans, c'était l'âge de l'artiste lorsqu'elle fut récupérée chez la nourrice par ses parents. Le thème était nouveau au 18, Voici quelques œuvres traitant de la tendresse ou des soins maternels. Faisant partie des intimes de la Cour, elle est l'objet comme le roi et la reine de critiques et médisances. Pour autant, La Tendresse maternelle reste plus proche de l’icône solennelle que d’une complicité spontanée. Son auteur, Madame Vigée Le Brun fut la première femme à être admise à l'Académie Royale de Peinture, acceptation aidée en partie par les trente portraits qu'elle fit de ...Lire la suite, Cette peinture immortalisant l'amour maternel fut réalisée en 1789 pour le comte d'Angiviller, alors directeur des Bâtiments du roi. À 18 ans, « Brunette » rencontre l’amour à Saint-Pétersbourg. Elles sont recueillies pour traiter votre demande. Pour les articles homonymes, voir Vigée et Le Brun. Son sexe et la profession de son mari marchand de tableaux sont pourtant de fortes oppositions à son entrée, mais l'intervention protectrice de Marie-Antoinette lui permet d'obtenir ce privilège de Louis XVI. Un autre de ses thèmes de prédilection est la représentation de l'enfant, soit comme sujet isolé, soit en compagnie de la mère, tentant de peindre la « tendresse maternelle », surnom d'ailleurs donné à son premier autoportrait avec sa fille (Autoportrait de Madame Le Brun tenant sa fille Julie sur ses genoux, 1786, Paris, musée du Louvre)[47]. Marie de Médicis lui commande, pour les galeries du palais du Luxembourg, deux cycles narrant sa vie et celle d'Henri IV, son défunt mari. DAME. Vigée en profite pour portraiturer les couronnes réfugiées à Naples, Rome, Florence. En 1775, elle offre deux portraits à l'Académie Royale et, en échange, est admise aux séances publiques. La seule différence majeure entre les deux œuvres concerne les costumes : ceux, « à la grecque », du tableau de 1789 reflètent le goût du néoclassicisme pour l'Antiquité, apparu à la suite des premières fouilles d'Herculanum et de Pompéi au milieu du siècle. Registre de réception des objets d'art et antiquités trouvé chez les émigrés et condamnés. Elle présentera d'autres tableaux à thème mythologique aux salons de 1783 et 1785, et exécutera par la suite des portraits avec attributs mythologiques. 39 €. Cette peinture immortalisant l'amour maternel fut réalisée en 1789 pour le comte d'Angiviller, alors directeur des Bâtiments du roi. Il convient également de noter que l'hygiène déficiente de l'époque gâte les dents et les fait souvent perdre avant l'âge de 40 ans : garder la bouche fermée et contrôler son sourire répond donc à une certaine nécessité pratique. IV. Il faudra attendre encore un peu pour l’évocation véridique des relations homme-femme ou pour les relations homosexuelles. Le premier professeur d’Élisabeth fut son père, Louis Vigée. Les soins maternels (1658-60). Inv. musée du Louvre, Paris • © Bridgeman images. Il était assez naturel de s’inspirer des Vierges à l’Enfant de la Renaissance pour représenter ce sentiment désormais valorisé, l’amour maternel. Rarement, des artistes font d'eux des autoportraits où on les voit sourire avec leurs dents (Rembrandt, Antoine Watteau, Georges de La Tour) mais Colin Jones considère cela comme un hommage à Démocrite, où le rire furieux fait écho à la folie du monde (comme sur la toile d'Antoine Coypel représentant le philosophe antique). Forte de l'appui de la reine, elle se permet l'impertinence d'y montrer un sein découvert, alors que les nus académiques étaient réservés aux hommes[15],[16]. « Grandes biographies », 2011. Élisabeth Vigée Le Brun, Mémoires d'une portraitiste, Éditions Scala, 1999 réel de 1855, Dans leurs chronologies, les Éditions Scala donnent le, Anne-Sophie Aguilar, « Le rêve inabouti de la peinture d'histoire », in, Alexis Merle du Bourg, « Mettre ses pas dans ceux des maîtres », in, Alexis Merle du Bourg, « L'enfance réinventée, une histoire des mentalités », in. Huile sur toile Rubens est sollicité en 1621 par la cour de France. Madame Vigée Le Brun et sa fille, Jeanne-Lucie, dite Julie. Le moment où Dieu se fait homme par la naissance du Christ dans la pauvreté est un moment de silence. (Paris, Musée du Louvre, du 8 mars au 30 mai 2016 ; Washington, du 26 juin au 2 octobre 2016), Paris, Somogy Editions d'art, Louvre éditions, 2016, p. 40, 42, coul, p. 40, Fig. Une seule remarque : la nudité de l’enfant, qui était celle du Christ enfant à la Renaissance, disparaît ensuite dans les œuvres non religieuses puis réapparaît au 19, Elisabeth Vigée Le Brun. L’auto-portrait est donc pour l’artiste une forme d’affirmation de soi. À la fin de sa vie, l'artiste en proie à des attaques cérébrales, perd la vue. Elle demeure en particulier chez la comtesse Saltykoff en 1801. Sa fille finit sa vie dans la misère en 1819, et son frère, Étienne Vigée, meurt en 1820. Élisabeth-Louise entre comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine, afin de recevoir la meilleure éducation possible. Elle vit avec la Cour de Louis XVIII et du comte d'Artois en exil entre Londres, Bath et Douvres. sculpteur élève de Cavelier, homonyme du caricaturiste. Malgré "l'interdit" officieux pour les artistes femmes, elle peint quelques tableaux à thème mythologique, dont son tableau La Paix ramenant l'Abondance de 1780, constituant sa pièce de réception à l'Académie royale de peinture et de sculpture, qui, dans le cadre de la polémique pour ou contre son admission, avait été très sévèrement critiquée par les membres de l'Académie pour ses fautes de dessin et son manque d'idéalisation[6]. Elle est accueillie à Paris le 18 janvier 1802, où elle retrouve son mari, avec qui elle revit sous le même toit. le chapitre qui lui est consacré par. C’est une construction pyramidale tout en douceur et en rondeur (rondeur du foulard rouge enserrant la taille, rondeur dans les plis de la toge qui dévoilent les formes de la silhouette, rondeur dans le déhanchement de la petite fille habillée de bleu. Anna Landvik Halvorsen, Banque Nationale De Sujets E3c Maths , Mara : Signification, Liste Des Entreprise Multinationale En Algérie Pdf, Pourquoi Antigone Est Une Tragédie Moderne, Jean Reno Série H, Louis Madinier Arthur Madinier, Ben Fogle: New Lives In The Wild Do They Get Paid, Le Grand Orchestre Du . Les deux enfants constituent des figures essentielles de la composition. Là, elle rencontre Lord Byron, le peintre Benjamin West, retrouve Lady Hamilton, la maîtresse de l'amiral Nelson qu'elle avait connue à Naples, et admire la peinture de Joshua Reynolds. Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique, Titre : Madame Vigée-Le Brun et sa fille, Jeanne-Lucie-Louise, dite Julie (1780-1819), Sa fille: Jeanne-Luis-Louis, dite Julie (1780-1819), Hauteur : 1,05 m ; Hauteur avec accessoire : 1,325 m ; Largeur : 0,84 m ; Largeur avec accessoire : 1,12 m. Selon son autobiographie, le peintre américain John Trumbull (1756-1843), a vu le tableau inachevé dans l'atelier de Vigée Le Brun à l'Hôtel de Lubert le 10 août 1786. Vigée Le Brun était, au dire de sa biographe Geneviève Haroche-Bouzinac : « une belle femme, d’un abord agréable, d’une conversation enjouée, elle jouait d’un instrument, était une bonne actrice, avait des talents de société qui lui ont facilité son intégration dans les milieux mondains et un grand talent de portraitiste qui possédait l’art de flatter ses modèles… »[21]. Lire les Conditions générales de vente. 42 x 59. RMN - Grand Palais / Christophe Fouin. Lors de sa présentation, il est jugé scandaleux. Mais cela ne l’empêche pas d’apparaître aujourd’hui comme une femme libre qui parvint à concilier la maternité et sa liberté d’artiste. De fait, c'est dans la peinture religieuse, et plus précisément dans le thème codifié de la Madone à l'enfant, que s'est jusqu'alors surtout exprimé en art le sentiment maternel. Comme son beau-frère Étienne, Jean-Baptiste-Pierre est emprisonné quelques mois. Toute sa vie, ce besoin d’apprendre ne la quittera pas, car elle a compris qu’un don se travaille. Déjà marié une première fois en Hollande[5], il la demande en mariage. Le fond sombre et uniforme permet de concentrer l’attention sur les figures de la mère et de l’enfant. En 1770, à l'âge de 15 ans, elle s'exerce à l'art du portrait. Admiratrice de Raphaël, Vigée Le Brun a en effet en tête les Madones du génie de la Renaissance lorsqu'elle réalise cette œuvre. On note les vêtements « à la grecque » qui reflètent le goût du néoclassicisme pour l’antiquité. En effet, depuis l'Antiquité, les représentations de bouches avec les dents existent mais elles concernent des personnages connotés négativement, comme le peuple ou des sujets ne maîtrisant pas leurs émotions (peur, rage, extase, etc. Jeune mère contemplant son enfant (1871), Paula Modersohn-Becker. En 1799, elle épouse Gaëtan-Bernard Nigris (1766-1831) à Saint-Pétersbourg, malgré l’opposition de sa mère. Pieter de Hooch. Nous sommes dans la spiritualité.
Caricature De Victor Hugo Par Faustin, Les Points Communs Entre Régime Parlementaire Et Régime Présidentiel,